médecine chinoise

Reconnaissance de la médecine chinoise

Les fédérations de médecine chinoise en France se sont rassemblées au sein d’une association mandatée par le Sénat pour proposer un cadre de reconnaissance de la médecine chinoise en France.
Voici un article paru dans Le Progrès suite à la première conférence de presse de la Délégation pour l’intégration et la reconnaissance de la médecine chinoise (DIRMéCh).

Donner un cadre légal à la médecine chinoise : tel est l’objectif de la Délégation pour l’intégration et la reconnaissance de la médecine chinoise (DIRMéCh).

Derrière ce nom à la consonance officielle, se trouve une association lyonnaise, présidée par Georges Jacob, ancien chef d’entreprise. Sa déléguée générale, Morgane Hanechi, praticienne en médecine chinoise, a réussi à convaincre la quasi-totalité des syndicats (à l’exception d’un) et les quatre fédérations de médecine chinoise de se fédérer au sein de DIRMéCh pour parler d’une seule voix. C’était le préalable exigé par les parlementaires avec lesquels Morgane Hanechi discute depuis dix ans.

Aujourd’hui, DIRMéCh a le soutien du député Jean-Louis Touraine, du sénateur-maire Gérard Collomb, mais surtout de Michel Forissier, membre de la commission des Affaires sociales du Sénat, qui s’est engagé à préparer une proposition de loi. « La philosophie est d’avoir un cadre réglementaire et un minimum de formation. Ce qui nous intéresse, c’est le bénéfice que le patient peut en retirer », explique Michel Forissier. Cette proposition ne pourra être présentée avant janvier 2018 au plus tôt et ne visera pas un remboursement par la Sécurité sociale.

L’une des priorités de DIRMéCh est d’obtenir l’arrêt des suspensions pour exercice illégal qui menacent les praticiens. Pragmatique, Morgane Hanechi parle d’une vision à « dix, quinze ou vingt ans », pour une pleine reconnaissance. Outre les parlementaires, DIRMéCh va s’employer à « nouer des alliances » avec des médecins, des universitaires, voire des laboratoires pharmaceutiques.
«Seuls quelques laboratoires en Europe distribuent les produits chinois. On pourrait imaginer que les labos français fournissent certains traitements pour des pathologies types», espère Morgane Hanechi.

Source : article de Sylvie Montaron – Le Progrès 07 mars 2017
lien vers l’article : http://www.leprogres.fr/sante/2017/03/07/des-lyonnais-se-mobilisent-pour-la-reconnaissance-de-la-medecine-chinoise

Pour aller plus loin : 
le syndicat regroupant les fédérations de médecine chinoise en France : Le SFMC

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